L'Arbre-machine, un monde en mue
Sylvie Bonnot
éditions Loco, Paris, 2024 




L’Arbre-machine, remarqué par le Jury du Prix Nadar et Gens d’Image 2024
https://gensdimages.com/2024/10/31/prix-nadar-gens-dimages-2024-10-livres-remarques/


Book review de Fabien Ribéry : « De l’organicité des forêts, et des images, par Sylvie Bonnot, photographe », L’Intervalle
https://lintervalle.blog/2024/07/22/de-lorganicite-des-foretset-des-images-par-sylvie-bonnot-photographe


Forêts épidermiques : Article de Michèle Warnet, Les Échos
https://www.lesechos.fr/idees-debats/livres/forets-epidermiques-2119236


Le livre L'Arbre-machine n'aurait pu voir le jour sans les soutiens publics, privés, individuels, les partenaires aussi déterminants que engagés du projet et de l'ouvrage.
Un grand merci : Grande Commande Photo « Radioscopie de la France », pilotée par la BnF, ministère de la Culture, Drac Bourgogne-Franche-Comté, DAC Guyane, DCJS, Centre d'Art d'Ugine, Hangar, Musée Nicéphore Niépce, Roche Bobois, Musée-Château de Tours, EDF Hydro Alpes, Fondation Facim, Interface, Rencontres Photographiques de Guyane, Carma & Picto.

Mes remerciements s'adressent aussi à Éric Cez et Anne Zweibaum aux éditions Loco ainsi qu’aux auteur.e.s qui par leur plume et leur endurance ont su faire le lien avec les images : Damarice Amao, Sophie Eloy & François Michaud, Éric Karsenty, Ioana Mello, Marion Laffin, Marc-Alexandre Tareau.

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Sylvie Bonnot mène depuis plusieurs années une recherche plastique et documentaire autour des forêts françaises, collectant des images en métropole et en Guyane. Les grands écarts qui les caractérisent sont ici mis en relation pour témoigner d’une complexité paysagère et industrielle.

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« De la forêt proche, en Bourgogne ou en Savoie, elle a cherché à mesurer et à transcrire la confrontation avec l’humain, tant dans l’exploitation forestière que dans l’aménagement hydroélectrique. […] elle met en exergue la relation flore, faune, humanité dans ce qu’elle a d’indomptable. Les machines et les installations se conjuguent au monde organique de manière brutale mais toujours poétique, traversées par la mue du serpent, animalité fuyante.
Sous ce nom (mue), Sylvie Bonnot métamorphose depuis près d’une décennie des tirages photographiques en séparant la gélatine, sur laquelle l’image s’est formée, de son support de papier pour donner naissance à un monde hybride. » (extrait du texte de Sophie Eloy & François Michaud).

L’ouvrage s’ouvre ainsi sur un large ensemble de ces « mues », créations photographiques élaborées à partir d’une solide recherche documentaire sur les différents états et exploitation de la forêt aujourd’hui. Il se poursuit sur ce que nous avons nommé un petit atlas de la forêt, permettant au lecteur de découvrir et de suivre le cheminement de la recherche documentaire qui a permis à l’artiste de constituer ces œuvres.

Éric Cez et Anne Zweibaum, éditions Loco

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For several years now, Sylvie Bonnot has been developing a visual and documentary investigation into French forests, gathering images both from mainland France and French Guiana. She brings these vastly different environments into dialogue, revealing the complex entanglement of landscape and industry.
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“In the forests close to home — in Burgundy or Savoie — she sought to grasp and convey the confrontation with human presence, whether through logging operations or hydroelectric infrastructure. [...] She brings to light the untamed interplay between flora, fauna, and humanity. Machines and structures collide with the organic world in ways that are often violent, yet laced with poetry — haunted by the image of the serpent’s molt, that fleeting sign of elusive animality. Under the name Molting, Sylvie Bonnot has, for nearly a decade, been transforming photographic prints by separating the gelatin layer — where the image forms — from its paper support, giving birth to a hybrid world.”
(excerpt from the text by Sophie Eloy & François Michaud)

The book opens with a wide selection of these Moltings — photographic works rooted in rigorous documentary research into the evolving states and uses of today’s forests. It continues with what we’ve called a small forest atlas, allowing readers to follow the artist’s research journey and to witness how these landscapes, both real and imagined, took shape in her work.

Éric Cez et Anne Zweibaum, éditions Loco




Petit Corps de Brume (Belvédère), 2024. Guyane.
Photographie nb, gélatine argentique transposée et cristallisée
sur papier, 11 x 16 cm. Variation VI, oeuvre unique.

“Tirage” de tête du livre L’Arbre-machine, un monde en mue”, 2024


Éric Cez et L’Arbre-machine, éditions Loco X Arles Books Fair 2024, Collège Saint-Charles.



Petit Corps de Brume (Coswine II), 2024. Awala-Yalimapo, Guyane.
Photographie nb, gélatine argentique transposée et cristallisée
sur papier, 16 x 11 cm. Variation 4/8, oeuvre unique.

Collection privée (BE)
“Tirage” de tête du livre L’Arbre-machine, un monde en mue”, 2024 


Corps de brume (Balbuzard), 2024. Petit Saut, Guyane.
Photographie nb, gélatine argentique transposée et cristallisée
sur papier Fabriano, 36 x 50 cm.

Oeuvre unique 1/1 + 1 EA pour exposition et collection muséale.



Corps de brume (Saut-Sabbat), 2024. Guyane.
Photographie nb, gélatine argentique transposée et cristallisée 
sur papier Fabriano, 36 x 26 cm.
Oeuvre unique 1/1 + 1 EA pour exposition et collection muséale. 

Portfolio : Houle sentimentale, texte d’Éric Karsenty, Fisheye magazine #64
Murmure (Saut-Sabbat), Installation in situ, Hangar, Bruxelles, 2024
Corps de brume (Saut-Sabbat) : L’Arbre-machine, éditions Loco, Paris, 2024Grand Bois drapé (Saut-Sabbat), 2024. Montagne de Fer, Guyane, in Rethinking photography - EMoP LUX, 2025